Je suis né en Valais, à la fin de l’automne 1964, et je peux dire que j’ai vécu toute ma jeunesse à la campagne. J’aimais beaucoup aller me promener dans la nature et dans les grands espaces montagnards pour m’évader mais je ne portais pas d’intérêt particulier aux habitants de la Nature, me contentant de les respecter. A 12 ans, j’ai fait mes premiers pas en photographie animalière en immortalisant quelques chamois, durant la période hivernale, avec le Kodak Pocket-Instamatic que j’avais reçu à Noël.  A l’adolescence, mon appareil photo m’accompagnait toujours pour immortaliser des paysages de montagne, lorsque je pratiquais l’alpinisme ou la varappe.

Ensuite, je me suis « exilé » à Genève pour travailler et, au fil des ans, je suis devenu de plus en plus citadin. Les ballades en montagne se sont espacées et mon intérêt pour l’alpinisme a finalement disparu. Par contre, pour les grandes occasions et les vacances, j’avais toujours un appareil photo avec moi pour rapporter des souvenirs à partager avec les autres. Mon dernier argentique fut un Canon EOS 100.

En vingt ans, j’avais presque oublié la nature et tout ce qu’elle m’avait apporté dans ma jeunesse…En 2004, un déclic s’est produit et c’est à l’occasion de la sortie du Canon 20D que j’ai replongé dans la photographie naturaliste. Depuis, je compense mon manque de connaissances en dévorant des guides, des manuels et tout ce qui me rapproche de la Nature et de ses habitants.

Quelques images sont le fruit d’une rencontre hasardeuse, lors de sorties en billebaude. Pour les autres, c’est le produit de longues heures d’observations, sous un affût de camouflage, à attendre le passage de l’animal… C’est en effet le prix à payer pour faire de la photographie animalière, en respectant au maximum le sujet photographié et son milieu naturel.

Je travaille avec du matériel numérique de marque CANON.

Je suis aussi membre de l’Association suisse des photographes et cinéastes naturalistes (ASPN)